Après une année 2024 dans l’œil du cyclone, l’ATPA-SPA de Toulouse veut “retisser des réseaux”
6 janvier 2025
Après les soupçons de maltraitances animales et à quelques semaines du procès d’une vétérinaire et d’un salarié de l’ATPA-SPA de Toulouse, l’association veut redonner confiance. Céline Gardel, présidente de l’association Les4Pattounes, et la députée, Corinne Vignon, intègrent le conseil d’administration.
L’année 2024 aura été l’année de la tourmente, à l’ATPA-SPA de Toulouse. Au fil des mois, des rumeurs de maltraitances animales et de climat de terreur ont bruissé autour du refuge. Une enquête de police a été menée. Point d’orgue, début octobre, deux personnes, une vétérinaire de 59 ans et un salarié de 29 ans ont été entendus en garde à vue.
À lire aussi : Maltraitances animales à l’APTA-SPA de Toulouse : la vétérinaire et le salarié principal renvoyés devant la justice
À l’issue, ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur procès prévu au mois d’avril. À l’ATPA-SPA, on veut désormais tourner la page comme l’ont exprimé, il y a quelques semaines, Emmanuel Feres, le nouveau président, et Maxence de Jouvencel, administrateur.
Deux nouvelles figures viennent d’entrer au sein de ce conseil d’administration. Corinne Vignon, députée et présidente du groupe d’études “condition et bien-être des animaux” à l’assemblée nationale, et Céline Gardel, la présidente hyperactive de l’association Les4Pattounes. “Avec le procès qui s’annonce en avril, c’est un virage qui s’amorce, observe cette dernière. Désormais, nous avons des projets au conseil d’administration”.
“Nous voulons reconstruire”
Elle poursuit : “Nous voulons reconstruire et retisser des réseaux, mettre de la joie et de belles volontés”. Dès le samedi 4 janvier, les deux nouvelles administratrices iront à la rencontre des bénévoles. Trois jours plus tard, ce sera au tour des salariés d’être entendus.
En attendant, en cette période de fêtes, l’association Les4Pattounes a investi la SPA “pour gâter les animaux avec des jouets et des gourmandises et susciter des adoptions”.
La Dépêche