Pour une approche ferme et juste de la sécurité |
Madame Monsieur, Je voulais ce mois-ci vous parler de sécurité et de lutte contre la délinquance. Le sujet a largement rempli les gazettes au mois de décembre à l’occasion notamment des débats sur le projet de loi dit « sécurité globale ». Les polémiques, comme toujours sont venues s’ajouter aux discussions, pour le meilleur du débat public mais souvent aussi le pire des raccourcis idéologiques. Je veux avec cette lettre d’information m’adresser à vous sur les sujets brûlants en y apportant un certain recul car il est primordial que ces questions qui demeurent vivantes par-delà les débats parlementaires puissent être traitées avec plus de sagesse que d’agitation. Quand un fléau en souligne un autre Le confinement de mars dernier a révélé à quel point la sécurité était une valeur commune. Nous étions tous protégés du virus en restant chez nous. Les chiffres de la délinquance, celle qui s’exerce dans nos rues, se sont effondrés. La délinquance était confinée ! Dans ces temps difficiles où notre moral et notre entrain sont mis à mal par les différents confinements il est difficile d’imaginer notre état d’esprit à la sortie de la crise. Joyeux, soulagés, optimistes à nouveau certainement, mais cette future étape sera abordée avec de nouvelles exigences. Nous ne voudrons pas retrouver une pleine liberté de circulation s’il demeure le sentiment fort ou même diffus d’insécurité, de tension ou d’agressivité. Pour celles et ceux qui sont particulièrement exposés aux incivilités et à la délinquance il ne peut être possible de passer d’un fléau à un autre. La sécurité est un droit ! Lutter contre l’insécurité m’est primordial ! Il m’est par exemple insupportable de comprendre, par les témoignages d’habitants de notre circonscription, que les incivilités, les vols de cycles, les dégradations ou le petit deal de drogues peuvent rendre invivable le quotidien. Je reçois régulièrement à ma permanence parlementaire les habitants pour diagnostiquer ce type de faits qui ne peuvent s’installer dans la durée. Ce mois-ci, j’ai rencontré le nouveau patron de la police départementale Monsieur Jean Cyrille Reymond pour évoquer avec lui mon souhait de mettre à profit les nouveaux agents de police qui ont été affectés à Toulouse grâce au contrat de sécurité intégré signé entre la ville et l’Etat. Je serai vigilante par ailleurs à ce que nos gendarmeries, comme celle de Balma, gardent toute leur compétence tant leur efficacité et leurs résultats ne sont plus à démontrer. Enfin, parce que ça ne peut pas durer, je continuerai à soutenir nos commerces qui, encore plus pendant cette crise de la COVID-19, n’ont pas à subir de dégradations charriées par des manifestations chaque week-end.
Votre députée, Corinne Vignon |