6 octobre, Journée nationale des aidants

Les sont aujourd’hui près de 11 millions en France, à apporter une aide régulière, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap. Avec le vieillissement de la population, leur nombre ne fera qu’augmenter. Les aidants ne se considèrent pas comme tels et ne connaissent pas les droits dont ils peuvent bénéficier. Epuisés physiquement et mentalement, ils ne disposent pas toujours des informations nécessaires sur le handicap de leur proche et des répercussions sur leur vie quotidienne, et peuvent manquer de soutien. Leur repérage est donc une condition sine qua non à leur accompagnement et à leur information sur les aides existantes.

Guide ministériel du proche aidant, Communautés 360, plateformes d’accompagnement et de répit (PFR), Ma Boussole Aidants : des solutions existent pour orienter les proches aidants vers les dispositifs qui leur sont destinés, mais trop peu en ont connaissance.

Le 6 octobre a lieu la Journée nationale des aidants. Elle a pour objectif de leur donner de la visibilité et notamment de faciliter leur accès à l’information sur les différentes solutions de répit, d’accompagnement et de financements existantes. Une cartographie des évènements est proposée par le Collectif Je t’Aide, relayée par les pouvoirs publics et en particulier via le portail national d’information pour les personnes âgées et leurs proches.
Néanmoins, cette journée du 6 octobre ne doit pas reposer uniquement sur les associations. Une campagne de communication massive, à l’instar de différentes campagnes de communication que le Gouvernement a pu mettre en place ces dernières années (campagne écogestes, campagne de recrutement de l’armée de l’air, campagne sécurité routière, clip vaccination Covid etc.), s’avère ainsi plus que nécessaire.

Avec 34 de mes collègues députés, j’ai cosigné en ce sens un courrier aux Ministres Geneviève DARRIEUSSECQ, Jean-Christophe COMBE et Rima ABDUL MALAK